Le travail en hauteur est défini comme un travail effectué quand les pieds ne touchent plus le sol. C’est l’une des premières causes d’accidents graves ou mortels, c’est pourquoi ce type de travail est soumis à de nombreuses normes et des décrets. Comme équipement de protection collective, tous les travailleurs doivent avoir un système d’antichute, des harnais, des poulies, des mousquetons, des longes ou encore des points d’ancrage.
Le Code du travail et la hauteur
Le Code du travail se veut de favoriser la réduction des risques en mettant en avant des caractéristiques que les bâtiments doivent avoir pour prévenir les chutes lors des travaux en hauteur. Elles vont donc porter sur :
- Les puits et les ouvertures de descente ;
- Les parties vitrées pour le nettoyage ;
- Les ouvrants en élévation ;
- Les passerelles ;
- Les cuves, les bassins ou les réservoirs.
S’il y a encore des zones de danger, cela incombe à l’employeur de veiller à la sécurité de ses travailleurs afin de préserver leur santé physique.
Dans tous les cas, il faut savoir que la loi ne donne pas de définition précise du travail en hauteur. C’est le chef d’établissement, ou encore le responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs qui va procéder à l’examen des risques. Il est impératif de se conformer aux principes généraux de prévention indiqués dans les articles L4121- 1 à 5 du Code du travail. La démarche va se baser sur les points suivants : éviter le risque et les évaluer ; les combattre à la source pour éviter les accidents ; évaluer l’évolution de la technique ; prioriser les mesures de protection collective et sensibiliser les travailleurs.
Les divers risques d’un travail en hauteur sur la santé physique
L’employeur est dans l’obligation de s’assurer que son personnel et ses surveillants soient bien formés quant aux divers risques du travail en hauteur. C’est l’employeur qui va donc établir les facteurs de chute, les espaces de travail ou encore les tirants d’air. Il doit veiller à ce que les normes de travaux en hauteur soient bien respectées. Pour cela, il peut utiliser les équipements de protections collectives de pluceo.fr.
Il faut savoir que l’on ne va pas équiper un couvreur de la même façon qu’un travailleur dans un espace confiné ou encore un travailleur sur pylône. Dans le cas où les risques sont mal analysés, les accidents de travail peuvent être fréquents. Même si l’employé est doté de tous les équipements de protection collective, une mauvaise analyse ne prévient pas les accidents. Si vous ne prenez pas les bons matériels pour éviter les chutes, cela risque d’engendrer une rupture des câbles antichute, ou encore des effets de balancier.
Permettre la réduction des risques avec l’équipement de protection collective
Les équipements de protection collective sont nombreux. Ils peuvent être :
- Des harnais de sécurité ;
- Des chaussures de travail, des masques et des gants ;
- Des filets de protection antichute ;
- Des barrières ;
- Des garde-corps ;
- Des trépieds.
L’équipement de protection collective est requis pour le travailleur qui opère en hauteur ou encore celui qui va travailler dans une zone à risque. On privilégiera par exemple le filet antichute horizontal avec un filet par chute de gravats pour protéger des chutes. L’équipement de protection individuelle n’est pas remis à une personne en particulier, mais à un groupe. Il est donc de l’obligation de l’employeur de faire les vérifications nécessaires des matériels, en dehors de celles déjà faites par un organisme de contrôle certifié.
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Attention, que ce soit un équipement de protection collective ou un équipement de protection individuelle (matériel de classe 3, mortelle, plus précisément), il est impératif de faire une vérification une fois par an par un organisme attesté. Le non-respect de cette disposition va engager la responsabilité de l’employeur. Dans tous les cas, à partir du moment où l’on effectue un travail en hauteur, il ne faut pas négliger la sécurité.